• « J’ai des envies particulières » ;
• « je souhaite m’épanouir sexuellement » ;
• « je ne suis pas capable de donner du plaisir à mon partenaire » ;
• « j’aimerais atteindre l’orgasme » ;
• « j’aimerais avoir plus de désir pour mon partenaire » ;
• « je ne me sens pas normal(e) » ;
• « j’aimerais vivre une sexualité épanouie malgré mon handicap, ma maladie ou les traumatismes vécus » ;
• « j’ai honte de mes fantasmes, de mes pratiques… » ;
• « mon partenaire ne me désire plus » ;
• « j’ai mal pendant les rapports sexuels » ;
• « j’aimerais éprouver du plaisir » ;
• « j’aimerais avoir plus confiance en moi au lit ;
• « j’aimerais m’informer sur la sexualité » ; 
• « ce problème sexuel me fait souffrir et met en péril mon couple » ;
• «  je suis insatisfait(e) sexuellement » ;
• «  … »

De multiples difficultés sexuelles pourraient vous pousser à saisir votre téléphone ou votre clavier pour contacter un sexologue.

Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises raisons d’entreprendre une thérapie sexologique. À partir du moment où vous vous interrogez sur la sexualité de manière générale, sur la vôtre ou celle de votre partenaire, il est tout à fait opportun de souhaiter consulter. Pour certaines personnes, une consultation suffira à apaiser les doutes et les angoisses car énormément de fausses idées circulent en matière de sexualité (exemple : « il faut avoir deux rapports sexuels par semaine »). Il peut ainsi s’agir d’une simple séance d’information (« je me pose des questions sur la sexualité et je souhaiterais avoir les réponses d’un professionnel »). Tandis que pour d’autres, une rencontre avec le sexologue permettra de mettre des mots, un terme sur les problèmes qu’elles traversent et, si elles le souhaitent, mettre en place un travail thérapeutique.

De manière plus concrète, quelles pourraient être les problématiques pour lesquelles vous entreprendriez cette démarche ? En voici des exemples explicités dans les grandes lignes. Je m’attarderai spécifiquement sur certains lors de mes prochains articles.

• Ejaculation prématurée: difficulté à prolonger la durée de la pénétration (pénétration < 2 min ou inexistante).
• Ejaculation retardée : éjaculation qui survient généralement après 40 minutes.
• Anéjaculation : absence d’éjaculation mais plaisir éventuel.
• Ejaculation rétrograde: orgasme atteint mais le sperme prend un chemin inverse et est envoyé vers la vessie à la place de sortir par le méat urinaire (cause physiologique).
• Trouble érectile : incapacité à maintenir ou à obtenir une érection.
• Manque de désir : absence ou déficience persistante ou répétée de fantasmes d’ordre sexuel et d’intérêt, de désir pour les activités sexuelles. Cela concerne également les hommes. À contrario, un individu pourrait éprouver un excès de désir sexuel.
• Anorgasmie : se caractérise par une personne qui n’a jamais connu l’orgasme, qui l’atteint dans certaines circonstances ou qui ne l’atteint plus depuis un évènement (grossesse, ménopause, etc.). Chez l’homme, il peut y avoir éjaculation sans orgasme.
• Vaginisme : contraction musculaire involontaire du vagin (muscles du périnée) qui empêche la pénétration.
• Dyspareunie : douleurs génitales persistantes ou répétées chez l’homme ou la femme rendant les rapports sexuels difficiles ou impossibles.
• Paraphilies : obsessions (pensées sexuelles) et compulsions sexuelles (élans sexuels) que l’individu ne parvient pas à maîtriser.
• Questions en lien avec l’orientation sexuelle
• Une maladie, un handicap, des mutilations génitales, un traumatisme, une grossesse, une ménopause, des tensions au sein du couple, etc. peuvent être à l’origine d’une difficulté sexuelle.

Votre sexualité devient dysfonctionnelle lorsqu’elle vous fait souffrir, engendre des répercussions sur votre couple, nuit à l’intégrité physique ou psychique d’une tierce personne ou entre en désaccord avec les lois belges.

Certaines difficultés sexuelles peuvent être passagères tandis que d’autres une fois bien installées dans votre quotidien peuvent s’enraciner voire s’intensifier. Le cercle vicieux dans lequel vous vous trouvez peut alors être plus difficile à stopper si vous laissez les choses se régler d’elles-mêmes. Ne laissez donc pas un problème sexuel gâcher votre vie amoureuse, sexuelle, relationnelle et/ou sociale.